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Archives de catégorie : Carnets de voyages
Gros week-end à Goa !
Suite de mon périple en Inde du sud avec un week-end chargé sur la côte ouest dans l’état de Goa, connu notamment pour ses belles plages de sable fin, ses hippies et ses soirées transes.
Afin d’en profiter un maximum et de réduire les temps de trajets nous avons choisi un hôtel sur la plage (voir ci-dessous)
Et voici la vue depuis la chaise longue de la terrasse.
Comme on peut le voir on est pas trop dérangé par le monde et c’est assez étonnant de constater que les populations ne se mélangent pas trop sur la plage car à peine quelques dizaines de mètres plus loin on tombe dans une marée humaine d’indiens venant aussi profiter de la mer dans un désordre ambiant. Peut être est ce dû à la très forte population touristique russe qui ne semble pas super intéressée par le mélange des cultures.
Du haut de notre terrasse, sur une chaise longue je pouvais rester là des heures, à siroter un jus d’ananas frais tout en observant le spectacle de la vie Goanaise : les troupeaux de vaches qui apparaissaient d’un coup en fin d’après-midi,
suivi de suite après par un sanglier (on se demandait ce qu’il foutait là),
et les vendeuses ambulantes qui restaient la journée, devant l’hôtel, à essayer de vendre quelques bibelots pour quelques roupies aux russes de passage.
En dehors des plages, des sports aquatiques et de la nature il n’y a pas des tonnes de choses à faire sur Goa. C’est pour ça que comme beaucoup de monde ici nous avons loué un scooter afin d’explorer par nous même les contrées hostiles.
Les gens du coin ne roulant pas sur l’or, ils développent toutes sortes de petits business et l’un d’eux est notamment de vendre de l’essence en bouteille à tous les coins de rue pour 80 roupies le litre (environ 1€) afin de dépanner les nombreux touristes ayant loué un scooter. Ca nous a sorti de l’embarras plus d’une fois.
On a bien essayé d’aller voir les dauphins, sur des barques de pêcheurs, mais on est apparemment pas arrivé à la bonne heure car à part 2 pauvres ailerons entre aperçu au loin on a pas eu grand chose à observer. Enfin, c’est toujours sympa de faire un tour en bateau.
A part ça, la découverte de Goa s’est faite en scooter durant de longues heures à rouler à travers des villages, des rizières, des plages…
On a donc pu apercevoir :
un monsieur marchant pieds nus sur des céréales,
des vendeuses en tous genres se protégeant du soleil sous des parasols,
des ouvriers sur des chantiers,
des militaires chinois (en fait il s’agit d’un acteur lors d’un tournage dans un ancien château fort au moment d’une scène d’exécution d’un prisonnier),
des temples évidemment (spécialité locale en Inde),
des chiens qui dorment (alors ça c’est un truc qui m’a sidéré ; à savoir à quel point en Inde les chiens sont des grosses feignasses et qu’ils n’en ont rien à foutre de tout),
des bus sur le point de déborder de gens tellement ils sont remplis,
des vaches évidemment (et celles là en particulier qui nous ont posé un dilemme pendant 5 minutes ; à savoir on tente de passer en scooter au milieu où on attend qu’elles retournent brouter dans la rizière. Il faut parfois savoir être patient avec ces dames)
des suisses, amis de Quentin, qui nous ont invité à un barbecue assez arrosé. Quel moment surréaliste d’entendre parler français avec l’accent suisse en plein Goa et notamment provenant de la femme indienne de l’hôte du BBQ. A noter une découverte intéressante : l’invention d’un arbre à fondue avec emplacement pour bouteille de vin et des plateaux pour poser les verres,
et enfin des femmes russes, assez éloignés des canons de beauté auxquels on est habitué dans les magasines, à croire que les belles vont à Ibiza.
En tout cas, sur Goa, quand on croise un blanc, on peut être quasiment certain qu’il s’agit d’un russe.
Voilà donc un petit aperçu de notre séjour sur Goa. La suite du voyage devrait nous amener faire un tour du côté des éléphants et des plantations de thé et de café.
Si ça vous a plu et surtout si ça vous a déplu, n’hésitez pas à commenter ou laisser un petit message, ça fait super plaisir.
Premiers moments insolites de l’Inde
N’ayant pas trop le temps d’écrire un article complet en raison de journées très chargées (et aussi un petit peu gagné par une flemmite aigüe) je me contenterais donc de lister une dizaine d’images insolites m’ayant marquées durant ma 1ère semaine en Inde.
Je préviens tout de suite qu’il n’y aura pas de vaches car cette spécialité locale fera l’objet à part entière d’un futur article tellement il y a à montrer sur le sujet.
N’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous, ça fait super plaisir !
5 semaines à la découverte de l’Inde du sud
Et oui, après 2 ans d’inactivité il était temps que je redonne vie à ce blog et par la même j’en profite pour lui donner un petit rafraîchissement graphique en changeant le design, trop américain à l’époque pour un habillage plus magazine, plus passe partout qui pour le coup correspondra mieux à mon activité du moment, à savoir la découverte de l’Inde du Sud durant un long voyage de 5 semaines, à la fois pour des motifs touristiques mais aussi, pourquoi pas, pour s’ouvrir des opportunités de businness.
Et oui 5 semaines, vous ne rêvez pas. 5 semaines loin du confort occidental de mon cocon douillet bruxellois.
5 semaines, disais-je donc, c’est à la fois long et court quand on a soif de découverte, d’un pays certes, d’une culture différente mais aussi d’opportunités. En effet, l’Inde évoluant économiquement à une vitesse vertigineuse, les opportunités de business international deviennent de plus en plus importantes et notamment dans mon domaine.
Me voilà donc débarquer hier soir chez mon pote belge Quentin et sa femme indienne Arati, qui habitent à Bangalore, capitale de l’état du Karnataka et ses 20 millions d’habitants. C’est à ce que l’on dit la Silicon Valley indienne et je veux bien le croire au vu des nombreux rendez vous intéressants prévus dans la semaine avec des entrepreneurs du coin. Pour les visites touristiques on attendra donc next week.
Quentin appellant un tuk tuk (mobillette taxi) en espérant qu’il ne nous arnaque pas sur le prix de la course
Donc au moment ou j’écris ces lignes je viens de terminer ma 1ère journée. Elle fût assez remplie en mêlant découverte de la vie indienne, enchainé avec rendez vous professionnel pour se terminer par un repas dans une famille typiquement indienne.
Petit temple indou
Ajouté à cela le croisement de quelques animaux (chiens, vaches, chèvres, poules etc…) errant par ci par là et surtout n’importe où jusque dans les endroits les plus improbables, les engueulades et coups de klaxons des autos, motos et autres innombrables tuk-tuk (sortes de taxis mobilettes), la visite brève d’un petit temple indou situé en face d’un énorme centre commercial, les petits bouibouis vendant à peu près tout pour une bouchée de pain. Il n’est par exemple par rare, en marchant dans la rue de croiser une boucherie avec des poulets en cage juste à coté d’un atelier de réparation de scooter tout pourris (bonjour l’hygiène).
Tuk Tuk ou Rickshaw indien
Voilà donc mes premières impressions. Je vais m’arréter là pour aujourd’hui car il se fait tard et le programme de demain est assez chargé avec d’autres petites visites et d’autres rendez vous intéressants, notamment des canadiens ayant décidé de poser leur valises en Inde pour essayer d’y faire fortune. Je sens que ce séjour va me plaire.
Enfin, pour conclure et tenter d’essayer d’être conscient des choses qui m’entourent, je terminerai juste avec une problématique : Comment un pays étant incapable de fournir de l’eau chaude et de la nourriture à toute sa population peut en même temps offrir un réseaux internet 4G parfaitement fiable sur toute sa superficie. On voit bien où ont été mises les priorités.
N’hésitez pas à commenter !
10 idées pour occuper son temps libre à Rome quand tout est fermé
Découvrez ce que vous pouvez faire à Rome quand la quasi totalité des sites touristiques sont fermés au public ; la région ayant été décrété en état de catastrophe naturelle, tout ça à cause d’un peu de neige.
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La dolce vita sous la neige !
Et oui nous revoilà. Non ce blog n’est pas mort, il est juste dépendant de nos disponibilités et surtout de notre budget vacances.
A la découverte des Canyons
Après 2 jours et 3 nuits dans la cité du vice, nous repartons vers les grands espaces et la nature, à la découverte des canyons et de leurs habitants, les « Native Americans ».
Direction l’Utah où nous perdons par la même occasion une heure (décalage horaire oblige), et comme Vegas nous a retenu trop longtemps, nous ne voyons pas le Zion National Park ( où plutôt on le devine à la lueur de la pleine lune).
Nous commençons par traverser Red Canyon:
Las Vegas : la cité du vice !
Après une matinée dans un des outlets de la ville (Guilhem a enfin acheté sa valise!), on découvre la ville. Comme attendu, tout est surdimensionné: les hôtels-casino sont tous « énormes »!!
On trouve de tout à tout heure du jour et de la nuit, on peut fumer partout et se promener avec des cocktails d’alcool fort géant en pleine rue…
La vallée de la mort…45°C à l’ombre…
45°C à l’ombre sauf que c’est le désert, ya pas d’ombre…
Franchement ça vaut le coup mais alors la chaleur… Cela équivaut à passer sa journée dans un sauna sans humidité dans l’air: on se déshydrate à toute allure et le moindre effort est une épreuve… 300m à pied maximum après c’est du suicide…
Quand le guide du routard dit « visiter en hiver ou tôt le matin », on se dit qu’on aurait pas du faire la lessive le matin…
Bodie, ville fantôme… Mono Lake et Yosemite 2eme partie
Après une courte nuit dans le Bodie Hotel à Bridgeport (l’un des rares libre…) nous partons à la rencontre de la ville de Bodie (ville phantome), ou plutôt de ce qu’il en reste. Née de la ruée vers l’ouest, cette ville fut la seconde plus grande ville de Californie fin XIXs. Lieu de rencontre des bandits, fille de joie et autre chercheurs d’or, la ville comptait plusieurs dizaines de milliers d’habitants. Malheureusement un incendie et un climat trop aride ont eu raison d’elle.
Comme tout les moyens sont bons pour se faire de l’argent, l’entrée dans la ville est payante…mais pour le coup elle est protégée et préservée du temps par des Rangers bien sympathiques. On découvre une ville faite essentiellement d’une rue principale, avec hotel, saloon, barbier, croque-mort, pompiers, école, mais aussi d’autres maison éparses dans lesquelles sont restés meubles et papiers peints (datant plutôt du début XXs). Le tout est dominé par l’usine qui alimentait la ville.
S’imaginant alors au milieu des westerns de son enfance, Guilhem a commencé à se prendre pour un vrai « poor lonesome cowboy » !
On passe la seconde!
Après San Francisco et les Giants, place aux grands espaces américains. On commence avec Yosemite National Park avec les Séquoias immenses de Mariposa Grove qui ont inspirés la création des Parks Nationaux. Étant « lazy » comme les américains, on opte pour le tram serpentant à travers la forêt pendant plus d’une heure, qui nous apprend les caractéristiques très particulières de ces « plus grands êtres vivants ».
Déjà une semaine.
Bloqués dans les embouteillages dans Yosemite Park, nous trouvons enfin un petit moment pour illustrer notre voyage. Que de choses ce sont passées depuis le dernier message posté!
Voici un petit aperçu de nos dernières aventures.
Photos des premiers jours: Los Angeles
Premiers pas sur les traces des stars de Hollywood
Les premiers contacts avec les autochtones furent assez positifs. On a été assez surpris de voir à quel point les amerloques peuvent se montrer sympas et accueillants. Ça change des flamands ou autres grollandais…
Par contre je suis un peu déçu par L.A, pour une ville qui compte parmi les plus grande du monde (2ème plus grande des USA) il n’y a pas énormément de choses à voir d’un point de vue touristique : Hollywood boulevard avec le Hall of Fame, tour en bus dans beverly hills à la recherche des maisons de stars, les plages de Venice beach et santa monica, la vue du haut des collines et les studios Universal et c’est pratiquement tout. Par contre cette ville doit être assez sympa pour habiter.
Après avoir longé la cote entre LA et SF notre coup de coeur se porte sur la petite ville de Santa Barbara, petite station balnéaire assez huppé qui a gardé son aspect typique avec ses maisons de briques rouges et ou les promoteurs immobiliers ne sont pas les bienvenues.
Un voyage épique !
Coucou à tous,
Après des préparatifs express et une bagarre téléphonique avec American Airlines pour changer nos plans face à Irene, nous avons finalement réussi à trouver un vol pour Los Angeles. Malgré le format pour nain des sièges de l’avion (Guilhem a maudit l’avion pendant 15h), les secousses de l’ouragan proche et les images de Star Trek ( c’est fou le nombre d’engins qui se crachent dans ce film…), nous avons survécu!
Totalement déphasés nous avons débarqué dans le terminal 4 de l’aéroport de LAX et une mission nous y attendait: louer une voiture… N’ayant pas fait de réservation à l’avance (plus de décapotable louable depuis l’Europe, le rêve de Guilhem étant de longer la côte californienne les cheveux au vent), nous avons vite déchanté en voyant les prix sur place. Paliant au plus urgent et économe (je suis toujours là pour ça), nous avons opté pour une voiture pendant 24h et décidés d’en réserver une autre sur internet à l’hôtel.
GPS en main, nous nous sommes alors précipités vers le Dunes Inn Hotel où nous nous sommes endormis rapidement. C’était sans penser au maudit décalage horaire… A 2 heures du matin nous étions réveillés et impossible de dormir à nouveau…il est vrai qu’en Europe il était 11h…
Insomniaques forcés nous avons alors planifiés cette première journée sur le nouveau continent…
Fanny
Putain d’ouragan !!!
Bonjour les gens,
Ceci est le premier post d’une longue série destinée à raconter au jour le jour (dans la limite des connections disponibles…) le voyage de 3 semaines que je vais entreprendre en Californie avec ma chère et tendre Fanny.
Ceux qui sont un petit peu au courant de nos projets s’étonneront de ne pas voir mentionner New York, première étape prévu pour notre périple. Oui mais voilà, Irène ( cette espèce de sal….), en a décidé autrement. Je parle bien sûr de l’ouragan.