
Cette galerie contient 8 photos.
Cette galerie contient 8 photos.
Suite de mon périple en Inde du sud avec un week-end chargé sur la côte ouest dans l’état de Goa, connu notamment pour ses belles plages de sable fin, ses hippies et ses soirées transes.
Afin d’en profiter un maximum et de réduire les temps de trajets nous avons choisi un hôtel sur la plage (voir ci-dessous)
Et voici la vue depuis la chaise longue de la terrasse.
Comme on peut le voir on est pas trop dérangé par le monde et c’est assez étonnant de constater que les populations ne se mélangent pas trop sur la plage car à peine quelques dizaines de mètres plus loin on tombe dans une marée humaine d’indiens venant aussi profiter de la mer dans un désordre ambiant. Peut être est ce dû à la très forte population touristique russe qui ne semble pas super intéressée par le mélange des cultures.
Du haut de notre terrasse, sur une chaise longue je pouvais rester là des heures, à siroter un jus d’ananas frais tout en observant le spectacle de la vie Goanaise : les troupeaux de vaches qui apparaissaient d’un coup en fin d’après-midi,
suivi de suite après par un sanglier (on se demandait ce qu’il foutait là),
et les vendeuses ambulantes qui restaient la journée, devant l’hôtel, à essayer de vendre quelques bibelots pour quelques roupies aux russes de passage.
En dehors des plages, des sports aquatiques et de la nature il n’y a pas des tonnes de choses à faire sur Goa. C’est pour ça que comme beaucoup de monde ici nous avons loué un scooter afin d’explorer par nous même les contrées hostiles.
Les gens du coin ne roulant pas sur l’or, ils développent toutes sortes de petits business et l’un d’eux est notamment de vendre de l’essence en bouteille à tous les coins de rue pour 80 roupies le litre (environ 1€) afin de dépanner les nombreux touristes ayant loué un scooter. Ca nous a sorti de l’embarras plus d’une fois.
On a bien essayé d’aller voir les dauphins, sur des barques de pêcheurs, mais on est apparemment pas arrivé à la bonne heure car à part 2 pauvres ailerons entre aperçu au loin on a pas eu grand chose à observer. Enfin, c’est toujours sympa de faire un tour en bateau.
A part ça, la découverte de Goa s’est faite en scooter durant de longues heures à rouler à travers des villages, des rizières, des plages…
On a donc pu apercevoir :
un monsieur marchant pieds nus sur des céréales,
des vendeuses en tous genres se protégeant du soleil sous des parasols,
des ouvriers sur des chantiers,
des militaires chinois (en fait il s’agit d’un acteur lors d’un tournage dans un ancien château fort au moment d’une scène d’exécution d’un prisonnier),
des temples évidemment (spécialité locale en Inde),
des chiens qui dorment (alors ça c’est un truc qui m’a sidéré ; à savoir à quel point en Inde les chiens sont des grosses feignasses et qu’ils n’en ont rien à foutre de tout),
des bus sur le point de déborder de gens tellement ils sont remplis,
des vaches évidemment (et celles là en particulier qui nous ont posé un dilemme pendant 5 minutes ; à savoir on tente de passer en scooter au milieu où on attend qu’elles retournent brouter dans la rizière. Il faut parfois savoir être patient avec ces dames)
des suisses, amis de Quentin, qui nous ont invité à un barbecue assez arrosé. Quel moment surréaliste d’entendre parler français avec l’accent suisse en plein Goa et notamment provenant de la femme indienne de l’hôte du BBQ. A noter une découverte intéressante : l’invention d’un arbre à fondue avec emplacement pour bouteille de vin et des plateaux pour poser les verres,
et enfin des femmes russes, assez éloignés des canons de beauté auxquels on est habitué dans les magasines, à croire que les belles vont à Ibiza.
En tout cas, sur Goa, quand on croise un blanc, on peut être quasiment certain qu’il s’agit d’un russe.
Voilà donc un petit aperçu de notre séjour sur Goa. La suite du voyage devrait nous amener faire un tour du côté des éléphants et des plantations de thé et de café.
Si ça vous a plu et surtout si ça vous a déplu, n’hésitez pas à commenter ou laisser un petit message, ça fait super plaisir.
N’ayant pas trop le temps d’écrire un article complet en raison de journées très chargées (et aussi un petit peu gagné par une flemmite aigüe) je me contenterais donc de lister une dizaine d’images insolites m’ayant marquées durant ma 1ère semaine en Inde.
Je préviens tout de suite qu’il n’y aura pas de vaches car cette spécialité locale fera l’objet à part entière d’un futur article tellement il y a à montrer sur le sujet.
Pourquoi s’emmerder avec des poubelles bleus, jaunes, vertes quand on peut tout mettre dans la rue ?
N’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous, ça fait super plaisir !
Et oui, après 2 ans d’inactivité il était temps que je redonne vie à ce blog et par la même j’en profite pour lui donner un petit rafraîchissement graphique en changeant le design, trop américain à l’époque pour un habillage plus magazine, plus passe partout qui pour le coup correspondra mieux à mon activité du moment, à savoir la découverte de l’Inde du Sud durant un long voyage de 5 semaines, à la fois pour des motifs touristiques mais aussi, pourquoi pas, pour s’ouvrir des opportunités de businness.
Et oui 5 semaines, vous ne rêvez pas. 5 semaines loin du confort occidental de mon cocon douillet bruxellois.
5 semaines, disais-je donc, c’est à la fois long et court quand on a soif de découverte, d’un pays certes, d’une culture différente mais aussi d’opportunités. En effet, l’Inde évoluant économiquement à une vitesse vertigineuse, les opportunités de business international deviennent de plus en plus importantes et notamment dans mon domaine.
Me voilà donc débarquer hier soir chez mon pote belge Quentin et sa femme indienne Arati, qui habitent à Bangalore, capitale de l’état du Karnataka et ses 20 millions d’habitants. C’est à ce que l’on dit la Silicon Valley indienne et je veux bien le croire au vu des nombreux rendez vous intéressants prévus dans la semaine avec des entrepreneurs du coin. Pour les visites touristiques on attendra donc next week.
Quentin appellant un tuk tuk (mobillette taxi) en espérant qu’il ne nous arnaque pas sur le prix de la course
Donc au moment ou j’écris ces lignes je viens de terminer ma 1ère journée. Elle fût assez remplie en mêlant découverte de la vie indienne, enchainé avec rendez vous professionnel pour se terminer par un repas dans une famille typiquement indienne.
Petit temple indou
Ajouté à cela le croisement de quelques animaux (chiens, vaches, chèvres, poules etc…) errant par ci par là et surtout n’importe où jusque dans les endroits les plus improbables, les engueulades et coups de klaxons des autos, motos et autres innombrables tuk-tuk (sortes de taxis mobilettes), la visite brève d’un petit temple indou situé en face d’un énorme centre commercial, les petits bouibouis vendant à peu près tout pour une bouchée de pain. Il n’est par exemple par rare, en marchant dans la rue de croiser une boucherie avec des poulets en cage juste à coté d’un atelier de réparation de scooter tout pourris (bonjour l’hygiène).
Tuk Tuk ou Rickshaw indien
Voilà donc mes premières impressions. Je vais m’arréter là pour aujourd’hui car il se fait tard et le programme de demain est assez chargé avec d’autres petites visites et d’autres rendez vous intéressants, notamment des canadiens ayant décidé de poser leur valises en Inde pour essayer d’y faire fortune. Je sens que ce séjour va me plaire.
Enfin, pour conclure et tenter d’essayer d’être conscient des choses qui m’entourent, je terminerai juste avec une problématique : Comment un pays étant incapable de fournir de l’eau chaude et de la nourriture à toute sa population peut en même temps offrir un réseaux internet 4G parfaitement fiable sur toute sa superficie. On voit bien où ont été mises les priorités.
N’hésitez pas à commenter !